Sr Marie Philibert PIN

Sr Marie Philibert PIN

Sr Marie Philibert PIN vient d'entrer dans la joie de Dieu Trinité le 3 décembre 2023 à Pont de Beauvoisin. Nous prions pour elle.

Sœur Marie Philibert est née le 5 août 1928 à Entremont le Vieux, en Savoie dans un  joli petit village de montagne situé au cœur du massif de la Chartreuse. C’est là qu’elle grandit dans une famille chrétienne, entourée de l’affection de sa mère, de ses deux sœurs aînées  et de son père qui était agriculteur. Mais  celui-ci meurt des suites d’une maladie contractée à la guerre, alors qu’elle n’avait que deux ans. Sa mère éleva avec beaucoup de courage et dans la foi ses trois filles. 

Elle passe en France les vingt  premières années de sa vie religieuse au service des enfants et des jeunes  dans les établissements scolaires de la congrégation des soeurs du Rosaire. Très discrète et dévouée, elle allait jusqu’au bout des tâches entreprises, on pouvait compter sur elle.

Puis l’année 1965 marqua un tournant majeur dans sa vie de religieuse : elle fut appelée à être missionnaire au Gabon. :
La passation de la communauté de Mbigou aura été un trait d’union important entre les Sœurs Trinitaires et les Sœurs du Rosaire et aura préfiguré ce qui allait advenir plusieurs années plus tard lors de la fusion de celles-ci avec les Sœurs Trinitaires. Sr Ana Luisa et plusieurs autres Sœurs Trinitaires l’ont bien connue et témoignent des liens fraternels  qui unissaient déjà les deux congrégations.

Sœur Marie Philibert resta jusqu’à la fin de sa vie très attachée au Gabon, mais l’âge et la fatigue  se faisant sentir, elle demanda à retourner en France et rejoignit la communauté de La Tronche, tout près de Grenoble au service de la communauté et  exerçant aussi un apostolat d’écoute dans une annexe long séjour de l’Hôpital de Grenoble. 

En 2005, le retour au Couvent du Rosaire à Pont de Beauvoisin fut pour elle tout empreint d’humilité dans des services humbles, vécus dans un profond esprit de foi. Durant les dernières semaines de sa vie, alors qu’elle sentait ses forces s’amenuiser, elle ne cessait de répéter : « Je vais vers le Ciel », et son visage paisible et serein s’illuminait. Maintenant, elle va intercéder pour les membres de sa famille, pour l’Eglise d’Afrique et pour le monde entier.

                                                                                     
                                                                                     LES RELIGIEUSES TRINITAIRES
                                                                                             La communauté de Pont de Beauvoisin
                                                                                             Le Généralat