Née le 11 novembre 1924 à Valence en France, elle y a fait profession le 9 mars 1951.
Sœur Ste Anne fit aussi ses études à Valence, à la rue Segond, dans l’Etablissement tenu par les Religieuses Trinitaires. Elle eut comme professeur de philosophie Mère Marie Joseph de la Trinité, qui devint plus tard sa Maîtresse des Novices. Cette dernière l’a beaucoup aidée pendant la 2ème guerre mondiale car elle eut de lourdes épreuves à assumer. Ce qui lui permit d’avoir une forte personnalité.
Au début de sa vie religieuse, dotée de compétences multiples, elle œuvre à l’Hôpital de Crest, enseignante à l’Institution Chamfleury à Avignon, à la comptabilité et à l’économat au Puy et pendant quatre années comme deuxième Maîtresse des Novices à la Maison-Mère à Valence.
En 1962, elle fait des études d’infirmière à Fribourg, puis travaille à la Clinique Bois-Cerf à Lausanne, tout d’abord comme infirmière, puis ensuite comme monitrice de stage pour les élèves infirmières. Appelée à Genève pour un remplacement de trois semaines, elle y restera dix ans comme infirmière chef. Durant cette période elle rencontre Sœur Emmanuelle, ce qui lui permit de vivre six mois au Caire, avec les chiffonniers et d’aider à organiser un service de soins.
De retour en France en 1985, à Lyon, au Foyer la Providence, c’est pour elle une nouvelle expérience de soins infirmiers auprès des personnes âgées. Quand elle leur disait « chère Madame », elles ressentaient toute l’affection qu’elle leur portait.
A côté de son activité professionnelle, sœur Ste Anne est toujours restée très ouverte au monde, au Diocèse. Très active au sein de la Pastorale de la Santé, de la Vie religieuse, du synode diocésain.
Arrivée à Forcalquier en mars 2000, ayant beaucoup de cordes à son arc, elle a une retraite très active et continue de rendre de multiples services, très attentive à chacune.
Sa plus grande joie était de monter à Ganobie se ressourcer en priant et en admirant la nature.
Mais à partir de 2019, sa santé a décliné, le passage du Covid l’a fragilisée ainsi que plusieurs chutes qui l’ont rendue invalide.
Vint alors pour elle le temps de s’abandonner et d’être plus contemplative, de sourire à l’autre. Elle ne se plaignait jamais. Elle est partie dans la Paix au matin du deux janvier 2024. C’est le Père Robert, Bénédictin de Ganobie, qui célèbre sa messe de funérailles.
Nous savons que de Là-Haut, elle continue de nous sourire, d’encourager notre Congrégation à aller de l’avant et d’inviter de nombreuses jeunes à venir travailler avec nous à la Vigne du Seigneur.
LES RELIGIEUSES TRINITAIRES
La communauté de Forcalquier
Le Généralat