Sœur  Marie Isabelle GOMEZ PALAMERO

Sœur  Marie Isabelle GOMEZ PALAMERO

Sr Marie Isabelle Gomez Palamero vient d'entrer dans la joie de Dieu Trinité le 11 février 2024 à Pont de Beauvoisin. Nous prions pour elle.

Sr Marie Isabelle est née le 20 avril 1925 à La Tronche, en Isère, France. Elle a fait profession le 8 septembre 1949 à Pont de Beauvoisin.

D’une famille de quatre enfants, dont sa sœur jumelle, elle avait un caractère gai et espiègle. Déménageant tous les trois ans, elle sut s’adapter à chaque fois au changement d’école et de résidence. Elle reçut sa formation religieuse de sa maman qui les faisait prier chaque soir. Elle  aimait se rendre à l’église et dire au Seigneur la joie qu’elle éprouvait d’être en sa présence. C’est le jour de sa première communion qu’elle reçut l’appel à devenir religieuse.


A dix-huit ans, elle demanda à son père la permission d’entrer au couvent, car le désir d’être religieuse ne l’avait jamais quittée. Mais celui-ci s’y opposa fermement, à tel point qu’il la fit rentrer à l’usine, espérant qu’elle abandonne ce projet et lui demanda de ne plus jamais en parler. Mais la Providence était là, et pendant ses quatre années de  travail à l’usine, elle fut soutenue dans sa vocation par le prêtre de Saint Bueil.

 A  vingt-deux ans, le 15 mai 1947, elle put enfin rentrer dans la congrégation des Sœurs du Rosaire, en raison de son grand amour de la Sainte Vierge et aussi parce qu’elle avait eu entre les mains  la vie de Mère Elisabeth Giraud (fondatrice) et en avait été édifiée.  


Le 8 décembre 1949, elle prononça ses premiers vœux et fut nommée à Monaco où elle devint cuisinière. Elle le fut d’ailleurs aussi à Entremont le Vieux. Puis,  elle rejoignit le Couvent du Rosaire où, pendant plus de quarante ans, elle œuvra comme sœur réfectorière et fit aussi le catéchisme auprès des enfants de la paroisse. C’était également la Sœur préposée pour les courses . Les gens du pays aimaient la voir passer et souvent les gendarmes, nos voisins, la remontaient en voiture quand elle était chargée.


Elle passa ses six dernières années à l’Infirmerie du couvent, où elle a toujours suivi jusqu’à la fin la communauté pour les temps de prière et de convivialité. Fragile de santé tout au long de sa vie, cela ne l’a pas empêchée de vivre jusqu’à 99 ans. Bien diminuée depuis plusieurs mois, elle ne s’est jamais plainte et a gardé son humour confiant jusqu’au bout, ne doutant pas qu’elle allait rejoindre la maison du Père. Maintenant, de là-haut, elle va veiller sur nous.   
                                                                            LES RELIGIEUSES TRINITAIRES
                                                                                   La communauté de Pont de Beauvoisin
                                                                                                    Le Généralat