Uniforme ou pas uniforme?

Uniforme ou pas uniforme?

La question de l'uniforme est revenue sur le devant de la scène. Sujet d'actualité, le débat est ouvert. L'établissement de Champfleury a déjà de l'expérience.

Plusieurs articles sont parus cette semaine dans les journaux du Vaucluse. L’expérience de Champfleury en matière d’uniforme interpelle ceux qui veulent bien s’interroger. Même si les avis restent partagés.

Au départ, certains redoutaient surtout les frais, mais l’établissement a trouvé un fournisseur avec des prix raisonnables. 150 euros pour le pull, le sweat, le tee-shirt et le polo d’une excellente qualité… De plus, un fond de solidarité permet d’aider les familles ce qui a beaucoup rassuré les parents.

Bien entendu, il y a le pour, le contre, et ceux qui restent mitigés.

Après plus de 5 ans d’expérience, le chef d’établissement – Jean Philippe Gayola- souligne l’importance du sentiment d’appartenance. En effet, la plupart des élèves sont fiers de leur identité mais pour certains, au contraire, l’uniforme entraine une perte d’identité.

La simplicité de l’habit favoriserait également la concentration de l’élève et donc un meilleur travail.

Il y a aussi ceux qui pensent que l’uniforme efface les inégalités. C’est vrai, à condition de ne pas s’en contenter. Il faudra toujours continuer d’éduquer pour apprendre à respecter l’autre avec sa différence.

Différence que l’uniforme pourrait justement permettre de développer. Puisque nous sommes tous habillés de la même façon, valorisons notre vraie différence de talents, de compétences…

Finalement, le point qui rassemble tout le monde, c’est la simplicité et le temps gagné le matin : Pas de question, pas de dispute, on a l’uniforme !

Quelque soit notre opinion sur la question, restons convaincus de l’importance de l’éducation des jeunes pour les libérer des à priori et du jugement sur les apparences ; les libérer du regard de l’autre.

Et montrons leur que la valeur d’une personne ne dépend pas de son porte -monnaie ni des marques qu’elle porte sur ses vêtements.

Oui, EDUQUER, C’EST LIBERER !