Sr Thérèse est née le 10 décembre 1926 à Barges, dans la Haute-Loire – France Elle a fait profession le 17 juillet 1947 à Valence.
Sr Thérèse a grandi dans une famille profondément chrétienne. Ses parents étaient agriculteurs et travaillaient dur car il leur fallait élever 10 enfants. Son village natal était tout proche de la ville du Puy. C’est probablement ainsi qu’elle a connu les Sœurs Trinitaires chez qui elle est rentrée à l’âge de 19 ans.
Après quelque mois au service des orphelins de Vienne, Sr Thérèse a fait ses études d’infirmière au Puy et a obtenu son Diplôme d’Etat. Cela lui a permis d’exercer à Lausanne (Suisse), en chirurgie. Puis, elle est partie quatre ans en Algérie, à Oran, et 12 ans à l’Hôpital de Digne.
En 1976, elle a aménagé la Maison pour Sœurs aînées à Forcalquier. Elle y a été Supérieure avant de regagner Genève puis Ste Marthe toujours comme supérieure. Puis, ce fut Annonay, Forcalquier et Lyon avant de partir en 2018 à Annonay, dans l’Ehpad.
D’une nature très discrète, Sr Thérèse était cependant très communicative. Grâce à son humour, elle nous faisait rire. Avec de belles histoires, elle avait l’art de mettre une bonne ambiance. Elle aimait la vie et était attentive à tous ceux qu’elle rencontrait. Priante et pleine de bonté, d’une foi inébranlable dans les épreuves, elle était de bon conseil.
En tant qu’infirmière, elle était très appréciée des malades pour son professionnalisme et sa douceur.
Fidèle en amitié, elle l’est restée jusqu’au bout : à la création de « Lou Seren », elle a eu comme intendante Mlle Carsignol. Ensemble, elles ont travaillé à la bonne marche de cette maison et sont restées très amies jusqu’à se trouver dans la Paix de Dieu l’une le 29 février à Forcalquier et l’autre le 1er mars à Annonay !
La plupart du temps, ces dernières années, Sr Thérèse était dans sa chambre à cause de sa santé très fragile, mais elle gardait sa joie de vivre et elle priait.
Maintenant, Sœur Thérèse, que vous êtes dans la Lumière de Dieu, nous confions à votre prière votre famille, la congrégation et notre monde.
La communauté d’Annonay
Le Généralat
