Sœur Marie Elysée est née le 10 janvier 1934 à Manas, dans la Drôme provençale. Elle est l’aînée d’une famille très unie de 7enfants. Ses parents étaient cultivateurs et elle les aidait beaucoup. Sa foi est vive et à 20 ans, elle est très désireuse de rejoindre une congrégation missionnaire. C’est par un article dans un journal faisant l’éloge de l’engagement des Religieuses Trinitaires à Madagascar, qu’elle découvre leur existence.
A l’âge de 21 ans, elle fait la demande d’entrer dans leur congrégation. Elle est poussée par le très fort désir qui l’habite d’« aller vers les enfants de la brousse et les malades ». En septembre 1955, elle entre au postulat à Valence et y fera sa première profession religieuse. Après le noviciat, elle œuvre dans plusieurs communautés de la Drôme : Montélimar, Marsanne, Nyons et à Etoile.
C’est alors qu’elle rejoint l’Algérie où elle va consacrer 20 ans de sa vie à l’éducation des enfants !
En 1957, elle rejoint donc l’Ecole St Louis à Oran, tout d’abord en tant qu’institutrice, puis comme directrice, avec la responsabilité de 600 élèves algériennes. Très méthodique, très consciencieuse, elle se donne toujours à fond à sa tâche.
De 1972 à 1976, elle est directrice à l’Ecole Ste Marie des Champs, jusqu’à la nationalisant les écoles privées.
Puis elle œuvre à Misserghin, une maison d’enfants, qu’elle doit quitter, suite à un grave accident de voiture qui entraîne son rapatriement en France.
Une fois rétablie, c’est son départ pour le Gabon, à Mimongo où elle vécut 8 ans. Elle enseigne la couture et le tricot aux femmes du village et soutient par ses encouragements et sa prière ses sœurs qui partaient en tournée dans les villages.
De retour en France, elle rend des services divers à St André le Gaz, à Lyon, Marcilloles, Valence, Marsanne et Avignon.
La toute dernière étape de sa vie à Forcalquier, Ste Marthe et Annonay est marquée par sa prière encore plus intense pour l’Eglise, pour sa famille à qui elle vouait une très grande affection. Aux personnes qui se confiaient à elle et qui lui écrivaient, elle répondait toujours.
De ses 9 dernières années passées à la Maison St Joseph à Annonay, nous retenons sa douceur, son humilité et son regard lumineux. Elle s’intéressait beaucoup aux nouvelles de la congrégation, posait des questions. Son sens de la communion faisait qu’elle partageait ce qui la faisait vivre. Nous savons qu’elle va maintenant intercéder pour sa famille, la congrégation, tous les enfants et les personnes qui nous sont confiés, de par le monde, dans nos établissements scolaires, dans nos quartiers, dans notre apostolat.
LES RELIGIEUSES TRINITAIRES
La communauté d’Annonay
Le Généralat
