Sœur Marie Bernard est née le 13 mars 1931 au Québec (Canada) et a été baptisée le jour même de sa naissance.
Elle avait un frère et trois sœurs et passa son enfance dans cette belle ville prénommée Grand’Mère, qu’entouraient de nombreuses forêts, rivières et lacs.
Elle débuta sa vie religieuse dans la congrégation des Sœurs de Ste Marthe et rejoignit la congrégation des Sœurs Trinitaires de Valence, suite à la fusion de sa congrégation avec les Sœurs Trinitaires.
Sœur Marie Bernard avait un grand cœur. Elle aimait chanter et fredonnait tout le temps en travaillant. Elle avait beaucoup de talents, était ingénieuse et inventive, toujours prête à rendre service.
C’est ainsi que sa vie religieuse fut remplie de très nombreux services qu’elle rendit avec discrétion et générosité dans les communautés où elle est passée au Canada, en France, en Espagne, au Gabon, à Bruxelles et en Colombie.
La Parole de Dieu lui donnait chaque jour l’occasion de se remettre en question. Sa foi au Christ gardait vive son espérance et renouvelait sa charité, comme en ont témoigné quelques sœurs :
« A Longueuil, au Canada, elle a travaillé auprès des femmes battues, au Centre appelé « Carrefour pour elles », et ces femmes disaient que son sourire était sécurisant et réconfortant. »
« A Plancoët, à l’orphelinat, elle faisait des merveilles avec les habits des petits pensionnaires. Une robe, des chaussettes, un manteau, un pantalon prenaient une toute autre allure lorsqu’ils passaient entre ses mains de fée. Les petits et les petites l’aimaient beaucoup, elle était à leur hauteur. Elle savait les occuper et les intéressait à tout. »
« A Mimongo, au Gabon, elle s’occupait des enfants de moins de 6 ans car il n’y avait pas de classe maternelle. Elle les faisait chanter, jouer, leur parlait de Jésus. Elle était très pieuse. »
La dernière étape de sa vie se déroula à la Maison St Joseph, à Annonay. Ses quatre dernières années furent marquées par la souffrance, mais qu’elle endura avec beaucoup de patience. Physiquement dépendante, elle ne pouvait ni entendre, ni s’exprimer. Toutefois ses yeux s’animaient lorsqu’il arrivait que nous lui chantions « Ma cabane au Canada ».
Sœur Marie-Bernard a toujours été une disciple missionnaire selon le cœur de Dieu et maintenant qu’elle l’a rejoint elle va continuer de nous encourager à aller de l’avant et à entraîner de nombreuses jeunes à Le suivre !
La communauté d’Annonay
Le Généralat