Transmettre la foi aujourd’hui, plus précisément comment évangéliser les jeunes aujourd’hui ? Telle est la question. La démarche synodale est la seule réponse.
Pour la première fois, à l’initiative du Pape François, le synode Romain a réuni l’Église dans toutes ses composantes – y compris les enfants – pour apprendre à marcher ensemble, dans un dialogue inter-religieux, à l’écoute de l’Esprit Saint.
Marcher ensemble (du grec « sun » : avec et « odos » : chemin ) signifie rendre l’Église plus participative et missionnaire en proposant une pratique de l’échange et du partage de préférence aux seules relations hiérarchiques qui ont longtemps structuré la vie ecclésiale.
La démarche synodale est donc une expérience. Celle du silence préalable à toute écoute et condition de l’échange respectueux et humble de la parole de l’autre – surtout s’il est différent, du discernement de l’Esprit à l’œuvre, de la prise de décision comme aboutissement de ce processus dans lequel les parties prenantes doivent se reconnaître, à distance d’un dispositif où une majorité l’emporterait sur une minorité.
La synodalité, harmonisation de la diversité, est ainsi « chemin de Kénose » où chacun, sans renoncer à ce qu’il est, se reçoit de l’autre dans l’échange de dons, et accepte de ne plus décider tout seul ou d’attendre que la décision vienne « d’en haut ».
Concrètement, les participants ont été immédiatement invités à des travaux pratiques en se répartissant en petits groupes mêlés pour une « conversation spirituelle » (ou conversation dans l’Esprit).
A partir de 2 questions :
1/ Que vivons-nous déjà de la synodalité ?
2/ Comment mettre davantage de synodalité dans notre réseau, nos établissements ?
Du sommet à la base de l’Église, il y a la volonté d’une pratique horizontale et communautaire de la décision qui rompt avec un passé « vertical ». Nous essayons nous aussi de la mettre en pratique dans nos décisions de réseau.
Michel Garot, délégué de tutelle.





